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journal d'un curé de campagne à la campagne
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13 janvier 2015

J'ai commencé à lire pour vous ... l'étonnement philosophique de Jeanne Hersch

Eh oui, j'ai commencé seulement ... car il n'est pas sûr que ce livre soit fait pour être lu de la première à la dernière ligne, sauf peut-être par un élève de Terminale dont le cours de philo laisse à désirer (ça peut arriver ...) et qui voudrait avoir des idées claires sur l'histoire de la philosophie.

Nous sommes à la bonne période pour attaquer ce genre de livres, je pense à vous qui êtes parents de ceux qui préparent le "bacho" !

Il faut tout de même que je prévienne l'internaute : Jeanne Hersch fut membre du parti socialiste (j'en connais à qui ça va plaire !), disciple de Jaspers, et sa ligne philosophique est guidée surtout par la notion de liberté, ce qui est évidemment séduisant, mais qui s'écarte du principe réaliste qu'on trouve dans le thomisme ... l'homme doit-il se conformer, se soumettre à l'être (ce que font les thomistes !), ou bien doit-il se concentrer sur les conditions de sa pensée et ensuite soumettre l'être à ce qu'il a établi par sa pensée ? Prenez un efferalgan et relisez la phrase ... En fait un peu les deux !

En tous les cas, c'est d'une clarté limpide et très efficace.

La colonne vertébrale de ce livre est l'étonnement, comme son titre l'indique, une des bases de l'acte philosophique et c'est justement là que le bas blesse à l'époque moderne ... mais je vous laisse découvrir par vous-même !

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